Notre histoire

QUELQUES DATES 
HISTOIRE DU LOGEMENT SOCIAL

LAURENT
BONNEVAY

1870-1957
Des HBM aux HLM

Si le premier bilan de la loi Siegfried est relativement modeste (seulement 3000 logements à bon marché sont construits de 1895 à 1903, par 109 sociétés), cette loi est complétée en 1912 par la loi Bonnevay, qui permet l’intervention directe de l’État dans la construction de logements sociaux. Cette loi entérine la création d’offices publics de HBM, chargés de la construction des bâtiments et de l’aménagement des logements sociaux.

Après la Seconde guerre mondiale, la politique de logement social, autrefois axée exclusivement sur le logement ouvrier,vise désormais à résoudre la pénurie généralisée d’habitations. Après 1945, la situation est en effet catastrophique: 45% des logements sont surpeuplés, et 10% de la population vit dans des locaux totalement insalubres. Pour répondre aux besoins urgents d’habitats neufs, la loi du 21 juillet 1950 accélère la construction de logements grâce aux primes et prêts à long terme du Crédit Foncier, et transforme les HBM en Habitations à Loyer Modéré (HLM), qui répondent à des normes de confort et de surface minimums.

Appartenant à la droite républicaine, Laurent Bonnevay se distingua au cours de sa carrière de député par ses constantes préoccupations sociales. Il fut notamment le père de la première loi sur le logement social en 1912 : la Loi Bonnevay du 23 décembre 1912, dont il fut le rapporteur, crée des offices publics d’HBM (habitations à bon marché) financés par les municipalités.
Il crée le 12 avril 1920 l’Office public d’HBM (habitations à bon marché) du département du Rhône : construit en 1924, ses 107 premiers habitats sociaux à Tarare. Avant 1939, Il a livré plus de 1 500 logements à Lyon, dans la périphérie, ainsi qu’à Villefranche-sur-Saône.

JULES
SIEGFRIED

1837-1922
Le précurseur du logement social

Homme politique né au Havre, il a changé le quotidien de millions de Français en démocratisant l’accès à un logement digne dans notre pays. Entrepreneur, devenu Député et Conseiller général de la Seine-Maritime de 1886 à 1922, a été le 1er responsable politique à se mobiliser en faveur du développement du logement social.

SON COMBAT
Mettre fin aux taudis français

LA LOI SIEGFRIED
Première pierre d’une législation sur l’habitat social

Jules Siegfried, alors à la Chambre, poursuit son combat parlementaire. Il est le premier homme politique à militer pour une intervention de l’État en vue de favoriser l’accession à la propriété immobilière.
En 1894, une loi portant son nom est votée, laquelle va servir de premier cadre législatif en matière d’habitat social.
Cette loi signe la création des Sociétés d’Habitations à Bon Marché (H.B.M.),et permet à la Caisse des Dépôts et aux Caisses d’épargne d’utiliser leurs fonds pour financer les programmes de logements HBM. Elle instaure donc pour la première fois un cadre légal afin d’inciter des établissements bancaires à faciliter l’accession au logement des foyers les plus modestes. Cette loi servira de base à toutes celles qui suivront.

L’APPEL DE
L’ABBÉ PIERRE

1912-2007
CONTRE LE MAL LOGEMENT
Un engagement dans la lignée du combat de Siegfried

Henri Grouès, dit l’abbé Pierre, est un prêtre catholique français, d’abord capucin, puis du diocèse de Grenoble (1939), résistant, puis député, fondateur du mouvement Emmaüs (organisation non confessionnelle de lutte contre l’exclusion) comprenant la Fondation Abbé-Pierre pour le logement des défavorisés et de nombreuses autres associations, fondations et entreprises de l’économie sociale en France.

L’abbé Pierre acquiert sa notoriété à partir du très froid hiver de 1954, meurtrier pour les sans-abri. Il lance le 1er février 1954 un appel mémorable sur les antennes de Radio-Luxembourg (future RTL)26, qui deviendra célèbre sous le nom d’ « Appel de l’abbé Pierre ».
Le lendemain, la presse titra sur « l’insurrection de la bonté ». L’appel rapportera 500 millions de francs en dons (dont 2 millions par Charlie Chaplin qui dira à cette occasion : « Je ne les donne pas, je les rends. Ils appartiennent au vagabond que j’ai été et que j’ai incarné. »); une somme énorme pour l’époque et complètement inattendue, des appels et courriers qui submergèrent complètement le standard téléphonique de la radio, et des dons en nature d’un volume si immense qu’il fallut des semaines pour simplement les trier, les répartir et trouver des dépôts pour les stocker convenablement un peu partout en France.

Avec l’argent rassemblé à la suite de son appel, il fait construire des cités d’urgence (dont celle de Noisy-le-Grand ressemble à un bidonville car elle s’inspire du projet de l’architecte américain Martin Wagner, les bâtiments sont en forme de demi-bidon métallique). Ces cités appelées à être provisoires se transformèrent progressivement, dans le meilleur des cas, en cités HLM.

Le combat de l’abbé Pierre a aussi permis l’adoption d’une loi interdisant l’expulsion de locataires pendant lapériode hivernale.

UNE IDENTITÉ QUI A SU ÉVOLUER AVEC LE TEMPS

INNOVATION SOCIALE & NUMÉRIQUE

Culture de l’immédiateté, des solutions numériques plus transparentes

Création du premier caniparc

Développer au cœur de nos quartiers
une conciergerie solidaire

Adapter nos pratiques à l’image de la société

Membre fondateur du réseau pour partager les expériences, les coûts, force de l’intelligence collective

Participation à la préservation des écosystèmes avec l’installation de ruchers sur notre patrimoine

Nous cultivons
avec nos locataires petits et grands
des jardins partagés